Dans cette liste "Summer Read", devrais-je vous présenter les oeuvres que je prévois lire ou plutôt ceux que j'aimerais avoir lu d'ici l'automne ? Ou encore, ceux que j'ai déjà lu depuis mai ? En fait, je vais ici simplement dresser la liste de livres qui méritent votre attention, et la mienne. Au plaisir!

J'habite à Hochelag' et, bien évidemment, ce livre a piqué ma curiosité. En plus, Simon Leduc a déjà fait partie des groupes punk Suck la marde et La descente du coude. Vous comprendez bien que ce livre se retrouvera sur ma tablette de chevet cet été ! Et, à en croire mon copain Loann qui vient tout juste de terminer L'évasion d'Arthur, ce livre se retrouvera probablement dans la liste des meilleures publications de l'année 2019. À suivre ! 

Rarement un roman graphique m'a autant chamboulée. Keum Suk Gendry-Kim y raconte le récit d'une ancienne esclave sexuelle de l'armée japonaise lors de la Guerre du Pacifique. Certains passages m'ont donné froid dans le dos, alors que d'autres m'ont fait pleurer de rage devant l'injustice qu'ont subies le femmes coréennes lors de l'occupation japonaise. Je vous recommande chaudement Les mauvaises herbes qui sera d'ailleurs publié en anglais aux éditions Drawn & Quarterly en juillet prochain. 

Parlant de Drawn & Quarterly : leur plus récente publication, The Follies of Richard Wadsworth, est HILARANTE. Nick Maandag est probablement le cartoonist qui me fait le plus rire à travers ses histoires absurdes qui nous rendent parfois mal-à-l'aise. Un pûr délice.

La pièce de théâtre Sans Pays est le premier livre de la comédienne Anna Beaupré Moulounda, née en Abitibi d’un père d’origine congolaise et d’une mère québécoise. L'auteure y raconte la rencontre dans un aéroport de New-York entre deux femmes de couleur, l'une fille d’une mère québécoise et d’un père congolais et enceinte de son conjoint, un immigrant africain, et l'autre d’origine haïtienne, immigrée à Montréal il y a plus de quarante ans. La première est en transit alors que la seconde « squatte » l’aéroport new-yorkais, ne pouvant retourner à Haïti à cause des tremblements de terre qui viennent de se produire là-bas. 

Portrait d'un buveur est l'oeuvre de Ruppert & Mulot et Olivier Schrauwen. On y découvre l'absurdité de la désolante masculinité toxique d'un pirate ivrogne et paresseux.

Zebedee Nungak, ardent défenseur de la langue inuttitut et figure importante dans la création du Nunavik présente le côté sombre du projet hydroélectrique de la Baie-James. Un incontournable en ce mois national de l'Histoire autochtone.

Je n'ai toujours pas eu l'occasion de lire de ce "grand maître de l'aquarelle" qui s'est vu décerner le Prix de l'Audace par le Festival d'Angoulême pour son album Les Noceurs, en 2011. Les Rigoles a par ailleurs fait partie de la sélection officielle du Festival cette année, en plus d'être finaliste du Prix des Libraires 2019.